La Terrebonnienne de 21 ans, Raphaëlle Plante, s’est qualifiée pour les Jeux olympiques d’été 2024 qui se tiendront à Paris du 26 juillet au 11 août.
Le 9 février dernier, l’émotion était sans égale pour l’équipe canadienne de natation artistique. « Nous étions là, à regarder le tableau indicateur, main dans la main, raconte Raphaëlle à La Revue. Lorsque nous avons vu le pointage final et que nous avons compris qu’on venait d’obtenir notre laissez-passer pour Paris, nous avons pleuré, crié et nous nous sommes écroulées au sol. Notre rêve venait de se réaliser ».
L’équipe canadienne s’était envolée à Doha, au Qatar pour les Championnats du monde des sports aquatiques afin de tenter de faire partie des dernières qualifiées pour les Jeux olympiques. S’étant classées quatrièmes à l’épreuve acrobatique et sixièmes au programme technique, les Canadiennes se devaient d’être prêtes et confiantes pour la dernière épreuve, la routine libre. L’objectif était clair pour l’équipe canadienne : il fallait que le résultat cumulatif des trois épreuves par équipe, à savoir: acrobatique, technique et libre, demeure supérieur à ceux des équipes italienne et ukrainienne. Celles-ci qui suivaient de près l’équipe canadienne après deux épreuves.
« Lorsque l’on est sortie de l’eau et qu’il fallait regarder nos compétitrices ukrainiennes et italiennes, le stress était à son comble », poursuit la nageuse.
Toutefois, à la suite de la performance de l’Ukraine, le rêve olympique s’est concrétisé : « C’est à ce moment qu’on a explosé en larmes de joie ! », dit-elle alors que l’émotion se faisait encore ressentir à travers le son de sa voix.
Finalement, l’équipe canadienne a terminé la compétition au 7e rang, derrière l’Italie (5e) et devant l’Ukraine (9e).
En natation artistique depuis l’âge de 7 ans
La Terrebonnienne a débuté sa carrière de nageuse artistique à Las Vegas lorsqu’elle avait 7 ans. « Nous habitions aux États-Unis à ce moment-là parce que mon père y travaillait », nous révèle-t-elle. Ayant toujours aspiré à nager dans une équipe nationale, son rêve ne pouvait se concrétiser aux États-Unis puisqu’elle n’était pas Américaine. C’est donc en 2016 que la famille est revenue s’établir à Québec, où l’athlète a poursuivi sa progression au sein de Québec Excellence Synchro.
« Je suis tellement fière du chemin parcouru et je n’arrive toujours pas à réaliser, même si je sais que c’est vrai, que j’ai obtenu ma place pour les Jeux olympiques. C’est incroyable ! »
– Raphaëlle Plante.